Choix n°1 : Transformers : L'Age de l'Extinction, de Michael Bay, avec Mark Wahlberg, Nicola Peltz...Synopsis :Alors que l’humanité panse ses plaies, après les événements de Transformers : La Face cachée de la Lune, les Autobots et les Decepticons ont disparu de la surface de la Terre. Mais un groupe formé de financiers et scientifiques puissants et ingénieux étudient les invasions successives des Transformers, afin de repousser les limites de la technologie au-delà de ce qu’ils peuvent contrôler. Et pendant ce temps, une menace Transformer ancienne et puissante prend la Terre pour cible. L’aventure épique de la bataille entre le bien et le mal, la liberté et l’esclavage, peut commencer.Quatrième volet de la saga Transformers dont l'action se déroule 4 ans après Transformers 3 : la face cachée de la luneL'avis de Première : Cet été le seul film à 200 patates qui nous autorise à causer un peu de cinéma n’est autre que Transformers : L'âge de l'extinction. Ça alors... Ça ne veut pas dire nécessairement qu’on tient là le meilleur film de la saison. (...) Reste un drôle de sentiment paradoxal, l’impression d’avoir assisté à l’un des films les plus spectaculaires et les plus amusants jamais conçus, tout en ne ramenant strictement rien à la maison, pas une scène, à peine quelques plans, un robot rigolo et une petite poussée d’euphorie qui s’est estompée aussi vite qu’elle s’est enclenchée. N’empêche: en réveillant par à-coups le spectre du grand show à l’hollywoodienne, Transformers 4 trouve un petit charme désuet, réveille des souvenirs enfantins, rallume des lumière qu’on croyait éteintes à jamais et nous rappelle surtout qu’à une époque pas si lointaine on s’amusait encore sacrément dans des salles obscures et climatisées pendant que les autres glandouillaient tristement à la plage. Comme l’annonce sans sourciller l’un des personnages au milieu du film: “Le problème du cinéma aujourd’hui, c’est qu’il n’ y a pas plus que des suites ou des remakes”. Ne pas voir là dedans une quelconque once d’ autodérision de la part de Michael. Juste un bel élan de nostalgie. T4 est fait de ce bois là. (Lire la suite ici)Bande-annonce : Choix n°2 : L'homme qu'on aimait trop, d'André Téchiné, avec Catherine Deneuve, Guillaume Canet, Adèle Haenel...Synopsis : 1976. Après l’échec de son mariage, Agnès Le Roux rentre d’Afrique et retrouve sa mère, Renée, propriétaire du casino Le Palais de la Méditerranée à Nice. La jeune femme tombe amoureuse de l’homme de confiance de Renée, Maurice Agnelet, un avocat de dix ans son aîné. Maurice a d’autres liaisons. Agnès l’aime à la folie. Actionnaire du Palais de la Méditerranée, Agnès veut vendre sa part de l’héritage familial pour voler de ses propres ailes. Une partie truquée siphonne les caisses de la salle de jeux. On menace Renée. Derrière ces manœuvres guerrières plane l’ombre de la mafia et de Fratoni le patron du casino concurrent qui veut prendre le contrôle du Palais de la Méditerranée. Tombé en disgrâce auprès de Renée, Maurice met en relation Agnès avec Fratoni qui lui offre trois millions de francs pour qu’elle vote contre sa mère. Agnès accepte le marché. Renée perd le contrôle du casino. Agnès supporte mal sa propre trahison. Maurice s’éloigne. Après une tentative de suicide, la jeune femme disparaît à la Toussaint 1977. On ne retrouvera jamais son corps. Trente ans après, Maurice Agnelet demeure l’éternel suspect de ce crime sans preuve ni cadavre. Convaincue de sa culpabilité, Renée se bat pour qu’il soit condamné...Adaptation du livreUne femme face à la mafiade Renée et Jean-Charles LerouxL'avis de Première : L’actualité récente inspire une fois encore André Téchiné, comme en 2009 lorsqu’il réalise La Fille du RER. Pour comprendre ce qui se cache derrière le fait divers : le pouvoir, l’argent, la séduction et surtout les rapports humains. Étalé sur trente ans (et au fil de grimages hasardeux), le film est l’adaptation par Téchiné, Cédric Anger et Jean- Charles Le Roux du livre Une femme face à la Mafia, cosigné par ce dernier avec sa mère Renée. Il colle à la réalité (les noms, les lieux et certains faits consignés sont respectés) et, après la dernière image, des cartons indiquent in extremis les conclusions du dernier procès et la condamnation à vingt ans de réclusion de Maurice Agnelet en avril 2014. Mais il s’en éloigne aussi, car Agnès semble ici être fi le unique, ce qui recentre l’affaire autour de son lien compliqué avec Renée. « L’homme qu’on aimait trop » du titre est un personnage secondaire, moins sujet qu’objet de la revanche d’une fi lle sur sa mère. Drôle de vengeance consistant à lui retirer son jouet préféré (le Palais de la Méditerranée, casino dont elle est propriétaire) et qui dérape d’une amitié frondeuse pour l’avocat à une passion irraisonnée et dévorante. Téchiné rate les à-côtés (le faste d’un monde en perdition) et, malgré l’énergie de Deneuve, ne parvient pas à faire exister cette femme d’affaires flouée doublée d’une mère éplorée. Mais il réussit le portrait d’une jeune femme des années 70. Encore pétrie d’enfance malgré un corps épanoui de nageuse, Agnès tombe amoureuse comme une adolescente, romantique et désespérée. Beau personnage auquel Adèle Haenel confère force et fragilité.Bande-annonce : Choix n°3 : Ping Pong Summer, de Michael Tully, avec Marcello Conte, Myles Massey, Helena Seabrook...Synopsis : Été 1985. Radford Miracle et sa famille posent leurs valises à Ocean City, Maryland pour les grandes vacances. Jeune adolescent solitaire mais sympathique, Rad est obsédé par le ping-pong, le hip-hop... et Stacy Summers, la fille populaire sur laquelle il a flashé dès son arrivée. Sportif médiocre, piètre danseur et a priori peu dragueur, cet été sera pourtant le sien : celui ou il va gagner son surnom de Radical Miracle.L'avis de Première : 1985. Radford Miracle passe ses vacances en famille à Ocean City, une cité balnéaire du Maryland. Pour ce jeune, fan de hip-hop et de ping-pong, l’été sera chaud. Comme dans tous les teen movies, le héros, flanqué d’un sidekick assez cool, va être soumis à une série de rites initiatiques face au méchant et à la belle fille du coin. Ce qui change ici, c’est le ton employé par Michael Tully : éthéré, désincarné, bis (les acteurs sous ou surjouent comme dans une comédie trash de John Waters), Ping Pong Summer laisse une impression mitigée de mollesse et de singularité.Bande-annonce : Toutes les autres sorties ciné de la semaine sont ici