DR

Le réalisateur d’Avatar, couronné aux Golden Globes, a été interviewé sur Europe 1, lundi 18 janvier. Résumé des points forts.Suite au succès d’Avatar et à son couronnement par deux Golden Globes (celui du meilleur film et celui du meilleur réalisateur), James Cameron a été interviewé par Marc-Olivier Fogiel, lors de l’émission matinale d’Europe 1.James Cameron, d’humeur joviale (on le serait à moins), lance un « Bonjour » (en français dans le texte), avant de revenir sur le succès –financier, public, critique- d’Avatar. « Je suis revenu sur Terre maintenant, ça fait quatre ans et demi que je suis sur Pandora… (…) le succès nous tourne un peu la tête, c’est aussi un succès pour mon producteur, Jon Landau. » Avait-il anticipé le fait qu’Avatar soit un aussi gros hit ? « On n’aurait pas pu l’anticiper. Ca m’a extrêmement surpris… » Et pourquoi le succès ? Tout simplement, « il faut qu’il y ait un lien émotionnel avec le public ». Cameron est optimiste : « je pense qu’Avatar va dépasser Titanic (3D) ». Et il sait de quoi il parle. Et Avatar 2 ? « On va le faire. La question, va-t-on le faire maintenant, ou on fait un autre film entre ? » Au moins, Iron Jim a le choix, vu la liste de ses projets qui ne fait que s’allonger…Avatar : notre dossier spécialGolden Globes 2010 : Le palmarès cinémaPHOTOS - Golden Globes : les lauréats cinéma Box-Office : Avatar, vers l’infini et au-delàConcernant le message du film, Cameron considère qu’Avatar est « un film engagé, qui s’ouvre et se ferme sur l’image du héros en train d’ouvrir les yeux. C’est le message du film : il faut ouvrir les yeux. Protéger l’environnement. Modifier la société. C’est un problème humain, qui n’est ni de gauche, ni de droite. » James Cameron s’estime ainsi très concerné par la problématique écologique et politique : « on m’a dit qu’Avatar était le film de l’année pour Barack Obama. Ca me va. » Même s’il est un peu pessimiste : « le projet de loi sur l’environnement [défendu par Obama] a été attaqué par les groupes de pression, les grosses entreprises, les lobbies pétroliers… Obama n’a pas pu imposer les Etats-Unis comme chef de file de la lutte pour l’environnement à Copenhague. » Interrogé sur la catastrophe qui a frappé Haïti, Cameron, philosophe, estime qu’il s’agit d’une catastrophe naturelle contre laquelle on ne pouvait rien faire… mais « je vais m’engager pour Haïti, comme j’avais rassemblé des fonds pour les victimes du Tsunami. »