Le best of JCVD
Wrong Bet Productions Imperial Entertainment/Régine Mahaux à l'hôtel Raphaël, de Paris, pour Première/Metropolitan FilmExport
Le best of JCVD : Sa meilleure baston : LA FIN DE FULL CONTACT (1990)
Wrong Bet Productions/Imperial Entertainment
Le best of JCVD : Son meilleur pire : INFERNO (1999)
Metropolitan FilmExport
Le best of JCVD : Sa meilleure performance : REPLICANT (2001)
Metropolitan FilmExport
Le best of JCVD : Son meilleur patronyme : EXPENDABLES 2 (2012)
Metropolitan FilmExport
Le best of JCVD : Sa meilleure dinguerie : UNIVERSAL SOLDIER, LE JOUR DU JUGEMENT (2012)
Wild Side
Le best of JCVD : Son meilleur grand écart : THE EPIC SPLIT, PUBLICITÉ VOLVO TRUCKS (2014)
Volvo
Le best of JCVD
Le best of JCVD : Sa meilleure baston : LA FIN DE FULL CONTACT (1990)
Le best of JCVD : Son meilleur pire : INFERNO (1999)
Le best of JCVD : Sa meilleure performance : REPLICANT (2001)
Le best of JCVD : Son meilleur patronyme : EXPENDABLES 2 (2012)
Le best of JCVD : Sa meilleure dinguerie : UNIVERSAL SOLDIER, LE JOUR DU JUGEMENT (2012)
Le best of JCVD : Son meilleur grand écart : THE EPIC SPLIT, PUBLICITÉ VOLVO TRUCKS (2014)

Sa meilleure baston : LA FIN DE FULL CONTACT (1990)

Bien sûr, il y a le final contre la montagne Bolo dans Bloodsport. Évidemment, il y a l’affrontement avec les poings « verre pilé » dans Kickboxer. Mais la meilleure définition du mythe JCVD, c’est la dernière séquence de Full Contact qui l’a formulée : la violence inouïe des coups portés, l’art consommé du ralenti, la pure grâce de danseur mise en relief par l’étroitesse du ring. Cerise sur le gâteau : le regard vachard des bourgeois assistant à la bagarre consacrait Van Damme comme le grand héros prolo de son temps.

Son meilleur pire : INFERNO (1999)

Réalisé par l’homme qui a tourné Rocky, John G. Advilsen, et qui s’inspire ici d’un Kurosawa (c’est une sorte de loiiiiiintain remake de Yojimbo), cette folie psychéredneck, remplie de trognes 80s et quasiment dénuée d’action, est absolument scotchante. Impossible de décréter si ce que l’on regarde est une pure comédie nonsensique ou un objet qui a complètement échappé à ses créateurs. Dans tous les cas, c’est l’assurance d’une soirée réussie.

Sa meilleure performance : REPLICANT (2001)

Tous ceux qui doutent encore de ses capacités d’acting peuvent se jeter sur cette stupéfiante série B, réalisée par l’un des grands génies du polar HK, où JCVD interprète à la fois un tueur en série sanguinaire et son clone, pas très futé mais tout doux. La double perf est stratosphérique et le combat final entre deux JCVD est complètement galvanisant. Mauvais coup du karma : ce sommet déboule alors que la star est un peu grillée à Hollywood, il ne sortira jamais en salles là-bas.

Son meilleur patronyme : EXPENDABLES 2 (2012)

De Léon Gaultier (Full Contact), en passant par Luc Devereaux (Universal Soldier), Chance Boudreaux (Chasse à l’homme), Alain Moreau (Risque maximum) ou Christophe Dubois (Le Grand Tournoi), ses noms à l’écran ont toujours donné un petit air d’accordéon à ses plus grands succès ricains. Stallone poussa la blague dans ses derniers retranchements lorsqu’il lui offrit le rôle du bad guy dans Expendables 2. Son p’tit nom ? Jean Vilain. Mic drop.

Sa meilleure dinguerie : UNIVERSAL SOLDIER, LE JOUR DU JUGEMENT (2012)

Peu de temps de présence à l’écran (20 minutes max) mais une performance authentiquement allumée en néo-colonel Kurtz (monologue foufou, crâne rasé, visage repeint en blanc et noir). D’une ultraviolence pas croyable, le combat face à Scott Adkins vaut son pesant de cacahuètes. Il raconte par ailleurs que, même condamné aux DTV, JCVD reste tout le contraire d’un has been. Toujours en forme, toujours en quête de challenge, toujours envie de s’amuser avec nous. Comment ne pas l’aimer ?

Son meilleur grand écart : THE EPIC SPLIT, PUBLICITÉ VOLVO TRUCKS (2014)

Le soleil se couche, deux 33-tonnes roulent en marche arrière, côte à côte, sur une highway déserte. Déposé entre les deux, un pied sur chaque rétro, le corps de JCVD va tout doucement se (dé)tendre à mesure que les engins vont s’éloigner l’un de l’autre. Un tube camomille signé Enya résonne comme si on nous intimait l’ordre de nous calmer. Et les jambes s’écartent, s’écartent, à n’en plus finir. Les kilomètres défilent et Jean-Claude reste imperturbable. Sept ans plus tard, on ramasse encore notre mâchoire au sol à chaque fois qu’on regarde ça.

"The Mussels from Brussels" en sept instantanés, remplis de kicks ravageurs et parfumés à la folie douce.

Ce jeudi 15 juillet, Netflix met en ligne dix films portés par Jean-Claude Van Damme, pour patienter jusqu'à la sortie de sa comédie d'action Le Dernier mercenaire, le 30. En plus de Kickboxer, Risque maximum, Knock Off et Double Team, déjà en ligne, sont disponibles en streaming :

Ce sont donc une quinzaine de longs métrages mettant en scène "The Muscles of Brussels" qui sont visibles sur la plateforme en ce mois de juillet 2021. Ca tombe bien, Première a pu poser quelques questions à la star belge pour le numéro de l'été (n°520, avec Fast & Furious 9 en couverture). En plus de cette interview où JCVD se montre particulièrement touchant en évoquant sa carrière, voici notre "best of" consacré à sa filmo.

Sommaire de Premiere n°520 : Fast & Furious 9, Jean-Claude Van Damme, Kelly Reichardt, Paul Verhoeven, Cannes 2021...