Michelle Williams : "J'ai sous-estimé l'énormité du Monde fantastique d'Oz"
Disney

Le film de Sam Raimi revient ce soir sur W9.

Le Monde fantastique d’Oz, de Sam Raimi, avec James Franco, Michelle Williams revient ce soir à la télévision. A sa sortie, en 2013, Première avait rencontré ses acteurs principaux. Pour Michelle Williams, il s'agissait de son premier blockbuster (c'était bien avant Venom!) et James Franco, lui, se préparait déjà pour la suite. Au final, ce projet de saga de Disney a été stoppée dès le premier épisode, malgré son joli succès au box-office (plus de 400 millions de dollars récoltés dans le monde). Il faut dire que les critiques n'ont pas été tendres avec Oz, qui s'avère bien moins réussi que les Spider-Man du réalisateur... Celui-ci a donc préféré en rester là.

James Franco : "J’ai signé pour un deuxième épisode d'Oz"

Michelle, vous avez bâti une carrière dans le cinéma indépendant US, loin des grosses productions et du buzz d’Hollywood. Le Monde Fantastique d’Oz est votre premier film de ce genre. Pourquoi celui-là ?
Mmm, bonne question ! Ils ne m’ont jamais vraiment intéressée, ces gros films de studio. Ce n’est pas ce qui m’attire en tant que spectatrice, et ce n’est pas ce que je recherche en tant qu’actrice. En ce qui concerne Le Monde fantastique d’Oz, j’ai été aspirée par le rôle de Glinda, la sorcière blanche. Je tombe amoureuse des personnages, des gens, c’est toujours mon point d’entrée. Mais je dois bien avouer que j’ai sous-estimé l’énormité du film qu’on était en train de faire…

Du petit drame indé comme My Week With Marilyn au mastodonte Oz, qu’est-ce qui change ?
Ce n’est pas aussi intime. Il faut s’habituer à avoir une centaine de personnes qui vous observent en permanence, vous regardent jouer… Ça m’a rappelé le théâtre en fait. Glinda est un personnage noble, autoritaire, elle a la responsabilité d’une partie du Royaume d’Oz. Vous ne pouvez pas jouer un personnage comme ça en murmurant vos dialogues, ce que j’ai l’habitude de faire compte tenu de ma voix fluette. Ici, j’ai dû hausser le ton. Comme au théâtre, oui…

Vous avez signé pour d’autres films Oz à venir ?
Vous savez quoi ? Je n’en sais absolument rien. Je n’ai jamais rien fait de ce genre, je ne sais pas ce qu’il advient de moi après ça. Il y a toujours la possibilité de… Oh je ne sais pas, j’ai tellement de difficultés à m’engager sur une période aussi longue. On verra !

On a tous ici plus ou moins grandi avec Dawson. Il vous arrive de repenser à ces années-là ?
Je ne regarde pas beaucoup en arrière mais on m’en parle souvent. Et j’ai rencontré ma meilleure amie sur la série. Je me souviens surtout que j’étais… très jeune. C’était il y a quoi ? Mon Dieu, quinze ans…

Dans une autre vie…
Une autre vie… Je croise de temps en temps James Van Der Beek, et il m’arrive de déjeuner avec Katie Holmes. Mais je comprends très bien ce que vous pouvez ressentir ; je ressens la même chose avec Angela, 15 ans ou Beverly Hills. On grandit avec ces séries, et elles font partie de nous.
Interview Benjamin Rozovas