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Le cinéma n'en finit pas de miauler de plaisir. Dans Gone Girl de David Fincher récemment, on trouvait notamment un beau matou rouquin, cousin de celui qui accompagnait Ellen Ripley dans Alien et de celui que perdait le héros de   Inside Llewyn Davis des frères Coen. Tiens, justement ça tombe bien : la série Blow Up d'Arte s'est amusée à retracer l'histoire du 7e art sous le prisme félin.Chats noirs, chats blancs, chats mesquins, chats siamois, chat télépathes, chat de cuisine, chat-projectile, chat-"garce", chat-mouchoir, chat-fauteuil, chat-spectateur, chat qui venait de l'espace, chats mignons ou chats maléfiques... Il y a de quoi faire au cinéma, de Batman le Défi de Tim Burton au Cendrillon de Disney, en passant par le chat-bus de Mon Voisin Totoro de Hayao Miyazaki, le chat-fourbe du méchant de James Bond et les chats d'avant-garde d'Agnès Varda et Chris Marker.Dans le top 5 élaboré par Luc Lagier, toujours aussi racé, on trouve d'abord un générique de Saul Bass, l'ouverture de Fenêtre sur Cour d'Alfred Hitchcock et celle plus gothique de Vincent, le court-métrage animé de Tim Burton. Puis en numéro 4, une mise en abîme féline de François Truffaut. En troisième position, un surprenant film tchèque, Un jour un chat de Vojtěch Jasný, dans lequel un chat pourvu de lunettes décèle la nature profonde des hommes, façon détecteur de mensonge. Les fabuleux Aristochats de Disney décrochent la deuxième place sur un rythme jazzy. Quand au numéro un, on vous laisse le (re)découvrir... Indices : une grande actrice, une musique mythique, un maître de la comédie US derrière la caméra, du mélo, des ronronnements et chantons sous la pluie. Ou plutôt chaton.