Les Gazelles

Qui n’a pas connu le vertige de la soudaine remise sur le marché du célibat, avec ses moments d’euphorie programmés et ses promesses de lendemain qui dessoûlent ? Cette liberté aux ailes atrophiées qui ne voit pas plus loin que le bout de sa prochaine gueule de bois ? Mona Achache, Camille Chamoux (qui tient également le premier rôle du film) et Cécile Sellam décrivent, dans une
langue jamais trop chargée et toujours hilarante, ces rites de passage de la toute fraîche célibataire avant qu’elle ne fasse le dur réapprentissage de l’autonomie : murges expiatoires, coup d’un soir avec un « Jean-Michel Jarre » (comprenez « un mec dont on ne ressort pas indemne »), dimanches – épreuves ultimes du célibat – à tuer, interrogatoire des parents culpabilisants à surmonter... Pour
une fois, le statut de célibataire n’est pas uniquement traité du point de vue éthylique mais aussi social, et si Marie bosse au Pôle emploi, c’est parce que la précarité du monde du travail rejoint celle des rapports amoureux. Soudées par la méfiance qu’elles suscitent sur leur passage et les constants débriefs cathartiques de leurs galères de la veille, Marie et ses copines n’ont pas 20 ans, ne
sont pas forcément des bombasses et carrément pas féministes (« On s’en fout d’être féministe, ce qu’on veut, c’est avoir le cul ferme », dit l’une d’entre elles). Mais une chose est sûre : avec leurs idées longues, ces Gazelles courent plus vite que les autres.

Porté par un éventail d'actrices toutes plus charismatiques les unes que les autres, cette sympathique comédie entreprend de revisiter la psychologie féminine version trentenaires égarées entre l'horloge biologique et la nécessité de « garder le cul ferme ».

L’humoriste Camille Chamoux fait ici ses grands débuts à l’écran et cosigne le scénario d’une comédie pétillante et moderne. On adore !

Au milieu de situations vraiment drôles, portées par un humour grinçant, le film ose laisser affleurer la gravité, et interroge sur une génération qui veut tout sans renoncer à rien.

Une comédie à tendance dramatique formidablement bien écrite et interprétée qui s’impose immédiatement comme la première belle surprise de l’année pour le cinéma français.

Sous la déconne, un regard acéré sur les filles trentenaires et leurs émois.

Alors certes, "Les Gazelles" ne partage ni la richesse d’écriture de la série "Girls" ni la furie comique de "Mes meilleures amies", ces deux correspondants américains, mais le film compense par son panache et la précision aiguë du regard qu’il porte sur sa génération.

Les filles ne rêvent pas de mariage en regardant des films débiles et en s’empiffrant de glace sur leur canapé.» Camille Chamoux en a ras le bol des clichés et leur tord (quasiment) le cou dans Les Gazelles,

Enfin une comédie écrite par des filles qui parle sans détour de l’amour, du désir, des angoisses chez les femmes de 30 ans. Dans l’air du temps et drôle, menée à un train d’enfer, émaillée de dialogues réjouissants, c’est une jolie surprise et Camille Chamoux en est la révélation au côté d’Audrey Fleurot et de Joséphine de Meaux.

Une comédie de filles faite par des filles et pour les filles ! On parie que même les garçons apprécieront !

Apprendre à gérer un célibat conquérant : traitée à la hussarde, cette comédie faussement générationnelle ne convainc pas totalement.

Emois, bringues et déconvenues d'un groupe de copines parisiennes trentenaires. Sous l'aimable comédie déjà vue (mais brillamment interprétée) perce une mélancolie moins banale.

Malgré quelques scènes marrantes (...) ce film ressemble à ses héroïnes : il veut tout et son contraire (...) jusqu'à en rendre ces gazelles un peu difficiles à suivre.

Des célibataires s'éclatent dans une comédie sympa

Camille Chamoux et ses copines (Audrey Fleurot, Anne Brochet, Joséphine de Meaux, Naidra Ayadi) revêtent leurs costumes de nanas un peu casse-cou mais attachantes pour crier haut et fort que, et bien oui, comme le dit l'adage, mieux vaut être seule que mal accompagnée...

On se doute bien que Les Gazelles n’est certainement pas le film de l’année, mais c’est sans aucun doute un divertissement plaisant ne manquant pas de faire passer un agréable moment.

Autour de Camille Chamoux, anti-héroïne qui plaque son petit ami avec lequel elle allait acheter un appartement, gravite une bande de filles plus ou moins paumées tentant de composer avec des vies professionnelles et sentimentales compliquées.

Porté par la comédienne, le film fait rire lorsqu'il montre la répulsion du personnage pour la vie de couple et son confort préfabriqué. Beaucoup moins quand elle embrasse sa vie de célibataire.

le film est coécrit avec la comédienne Camille Chamoux, parfaite "girl next-door" au milieu de cette bande de potesses au casting emballant. Dommage que cette alternative piquante aux épopées viriles qui célèbrent tranquillement le machisme ordinaire manque de rythme et d’un poil d’audace pour s’affranchir de quelques clichés "girly" qui traînent encore dans les coins.

Second long-métrage de Mona Achache, Les Gazelles n’a pas les moyens de ses ambitions et met en scène une crise d’adolescence tardive qui devient vite agaçante, autant que son personnage principal.

Les gazelles est une comédie générationnelle sympathique mais qui manque de souffle.