Date de sortie 26 janvier 2022
Durée 73 mn
Réalisé par Laura Wandel
Avec Maya Vanderbeque , Günter Duret , Karim Leklou
Scénariste(s) Laura Wandel
Distributeur tandem
Année de production 2021
Pays de production Belgique
Genre Drame
Couleur Couleur

Synopsis

Ce film est présenté dans la sélection Un Certain regard du Festival de Cannes 2021.

Nora entre en primaire lorsqu’elle est confrontée au harcèlement dont son grand frère Abel est victime. Tiraillée entre son père qui l’incite à réagir, son besoin de s’intégrer et son frère qui lui demande de garder le silence, Nora se trouve prise dans un terrible conflit de loyauté. Une plongée immersive, à hauteur d’enfant, dans le monde de l’école.

Toutes les séances de Un monde

Critiques de Un monde

  1. Première
    par Thierry Chèze

    Dans un monde bombardé d’images dans tous les sens, la cour d’école reste un sanctuaire, un des rares lieux non encore documentés à chaque seconde. Tant mieux pour la santé mentale des parents… et l’imagination des cinéastes qui, tout en se documentant sur ce qui s’y passe, peuvent évoluer dans un lieu qui reste mystérieux. Un monde plonge précisément dans la cour de récréation pour en faire le terrain du plus effrayant des films d’horreur : la terreur du quotidien. On y suit Nora, une élève de primaire, confrontée au harcèlement dont est victime son grand frère Abel. Que faire ? Que dire ? A qui parler pour stopper l’enfer et ne pas l’aggraver ? Elle va, de fait, se trouver tiraillée entre Abel qui lui demande de garder le silence, son père qui la pousse à parler mais aussi son besoin de s’intégrer, alors qu’associée au souffre- douleur de l’école, elle voit les autres se détourner d’elle. Laura Wandel raconte ce conflit de loyauté et cette cruauté… à hauteur d’enfants. On n’aperçoit ainsi le visage des adultes – qu’on sent totalement perdus - que lorsqu’ils se penchent pour leur parler. Embarqué dans des scènes où ils ne peuvent évidemment pas compter que sur leur seule nature, Maya Vanderberque et Günter Duret livrent une composition fascinante qui participe grandement à cet état de tension permanente, renforcée par le brouhaha incessant de la cour de récréation. Sous influence dardenienne parfaitement digérée, Laura Wandel engage physiquement le spectateur dans son récit. On en ressort KO, bouleversé et impressionné. Que ce premier long soit reparti bredouille de Cannes reste un mystère.

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