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Choix n°1 : Sicario de Denis Villeneuve avec Emily Blunt, Benicio Del Toro...Synopsis : La zone frontalière s’étendant entre les États-Unis et le Mexique est un territoire de non-droit où les trafiquants de drogues internationaux imposent leur pouvoir.Un agent du FBI idéaliste découvre ce monde brutal en assistant les membres d’un groupe d’intervention du gouvernement qui l'ont enrôlée dans leur plan pour provoquer la chute d’un des patrons des cartels mexicains.L'avis de Première : Voici, enfin, le film définitif sur les cartels, le narcotrafic et la guerre à la drogue. Qui est aussi, un bonheur n’arrivant jamais seul, un immense film de Frontière et un très grand film de tueur à gage – le « sicaire » du titre, du nom des hitmen de l’Antiquité. Quitte à décerner des prix, précisons enfin que Sicario est sans doute le plus beau fleuron de ce sous-genre qu’on aime tant : le film de narcos starring Benicio Del Toro.Armé d’un script sensationnel signé Taylor Sheridan (un nouveau venu, précédemment connu de nos services comme acteur dans la série Sons of Anarchy), le réalisateur Denis Villeneuve, dans une symbiose esthétique et intellectuelle totale avec le chef op de légende Roger Deakins (No country for old men, Skyfall…), trouve ici le point d’équilibre parfait entre réalité et abstraction. Sicario est une fable politique effarante de violence et de lucidité. Mais Sicario est aussi une fantasmagorie, un poème visuel étourdissant racontant le lent glissement d’un monde dans les ténèbres. Dans cette zone sans espoir de retour, où la loi n’est plus la règle, que le personnage de Del Toro appelle le « territoire des loups ». (...) Le film qu’on a sous les yeux se trouve être celui qu’on avait fantasmé. Un film implacable et grand, qui se savoure comme une lente montée d’adrénaline et redonne foi dans le cinéma américain. Sicario est ce film-là.Bande-annonce :  Choix n°2 : Asphalte de Samuel Benchetrit avec Isabelle Huppert, Jules Benchetrit, Michael Pitt...Synopsis : Un immeuble dans une cité. Un ascenseur en panne. Trois rencontres. Six personnages. Sternkowtiz quittera-t-il son fauteuil pour trouver l’amour d’une infirmière de nuit ? Charly, l’ado délaissé, réussira-t-il à faire décrocher un rôle à Jeanne Meyer, actrice des années 80 ? Et qu’arrivera-t-il à John McKenzie, astronaute tombé du ciel et recueilli par Madame Hamida ?Adaptation de l’autobiographie Les chroniques de l'asphalteL'avis de Première : Comme "Piège de cristal", c’est un "film de tour". Mais pas de Bruce Willis à l’horizon, hormis sur le poster d’une chambre d’ado. On est quelque part en France, dans une barre HLM noyée sous la grisaille. L’ascenseur tombe en rade. Le format de l’image est carré, le ton d’abord grinçant. Alors qu’on craint une collection de saynètes poseuses sur le mal-être des banlieues, le film mute joliment vers le burlesque, la romcom et le mélo, à travers trois rencontres improbables racontées simultanément. C’est parfois maladroit, mais toujours surprenant et attachant, à l’instar de cet astronaute américain affublé d’un maillot de l’OM, qui partage tranquillement son couscous avec une vieille dame.Bande-annonce :  Choix n°3 : Le Labyrinthe : La Terre Brûlée de Wes Ball avec Dylan O'Brien, Kaya Scodelario...Synopsis : Dans ce second volet de la saga épique Le labyrinthe, Thomas et les autres Blocards vont devoir faire face à leur plus grand défi, rechercher des indices à propos de la mystérieuse et puissante organisation connue sous le nom de WICKED. Or le monde qu’ils découvrent à l’extérieur du Labyrinthe a été ravagé par l’Apocalypse. Leur périple les amène à la Terre Brûlée, un paysage de désolation rempli d'obstacles inimaginables. Plus de gouvernement, plus d'ordre… et des hordes de gens en proie à une folie meurtrière qui errent dans les villes en ruine. Les Blocards vont devoir unir leurs forces avec d'autres combattants pour pouvoir affronter WICKED et tenter de défier son immense pouvoir.Suite du film Le labyrintheL'avis de Première : Sortis du dédale du premier film, les héros doivent survivre sur la Terre après l’Apocalypse, alors qu’ils sont traqués par l’organisation WICKED. En quittant l’espace du Labyrinthe – une des bonnes surprises de 2014 –, La Terre brûlée abandonne la fable SF au profit de l’action pure et multiplie les emprunts réussis à Spielberg ("Le Monde perdu"..., "La Guerre des mondes"). Il va jusqu’à proposer des moments dignes d’un film d’horreur. Moins signifiant que le premier, il a le mérite d’essayer un nouveau style (le roller coaster post-apocalypse) plutôt que de copier la recette du précédent volet. Et ça vaut toujours mieux que "Hunger Games 3".Bande-annonce :  >>> Voir les autres sorties ciné de la semaine ici