De l'autre côté du périph
Mars Films

En découvrant le pitch de De l'autre côté du périph', difficile de croire qu'il s'agit d'une comédie : Un matin à l’aube dans une cité de Bobigny, près d’un vieux tripot clandestin, est retrouvé le corps sans vie de Constance Chaligny, femme du très influent Jean-Eric Chaligny, premier patron de France, au centre d’un climat social extrême qui secoue la France depuis quelques semaines. Ce matin-là deux mondes radicalement opposés vont alors se croiser : Ousmane Diakhaté, policier de la section financière de Bobigny et François Monge, capitaine de la fameuse police criminelle de Paris. Leur enquête va les emmener d'un côté à Paris et son syndicat patronal, de l’autre en banlieue de Bobigny et ses affaires clandestines. Tour à tour, de l'autre côté du périph.

Pourtant, face à ce premier extrait, aucun doute n'est possible : on y découvre Omar Sy en flic persuadé qu'il se fond dans la foule... avant de se faire alpaguer par des jeunes criant "M. le policier !". Puis on découvre son nouveau partenaire, un capitaine de la criminelle joué par Laurent Lafitte, qui, très sûr de lui, va lui faire découvrir les richesses (au sens propre) du 8ème arrondissement de Paris ("La capitale de Paris", s'exclame-t-il). Arrivé à cette séquence, difficile de ne pas penser à Intouchables, qui voyait le personnage de Driss, issu de la banlieue, débarquer dans un immeuble de luxe. Déjà, face à François Cluzet, il éclatait de rire devant certaines situations, le décalage des deux univers étant propice à l'humour. Là, la présence d'un "laquais" offre une nouvelle occasion de se moquer.Même si la vidéo dure moins d'une minute, tous les ressorts du buddy movie sont évoqués. On sait d'emblée que les deux policiers n'ont rien en commun, et le personnage de Lafitte enfonce le clou, de manière exagérée : "Il faut que tu comprennes que j'ai absolument totalement pas du tout besoin de toi".

Réalisé par David Charhon (Cyprien), De l'autre côté du périph' sortira le 19 décembre. Les droits du films ont été rachetés pour les Etats-Unis par Harvey Weinstein, comme il l'avait fait pour Intouchables (mais aussi The Artist, qu'il a mené jusqu'aux Oscars).