Capture d'écran YouTube / Warner Bros.

Le Goodfella fête aujourd’hui ses 79 ans.

Paul Sorvino a récemment refait parler de lui en menaçant de mort Harvey Weinstein, qui a agressé sexuellement sa fille Mira Sorvino. Mais quand on pense à l’acteur, on se souvient forcément de son rôle culte de Paul Cicero dans Les Affranchis.

En 2015, pour les 25 ans du long-métrage, le comédien avait d’ailleurs dévoilé au site scout.com quelques sympathiques anecdotes sur le film culte de Martin Scorsese, qu’on vous propose de (re)découvrir.

Les films de Martin Scorsese classés du pire au meilleur

Paulie est un vrai rôle de composition

"Je n’ai rien à voir avec Paulie. Pour commencer, je suis rapide, je ne me déplace pas lentement. Je parle au téléphone, et je n’ai jamais tué personne… autant que je m’en souvienne. J’ai une pensée poétique, je suis peinte et sculpteur. Je veux dire, je ne suis qu’art et amour".

 

Il a failli abandonner le film

"Le côté meurtrier du rôle me posait problème, je n’avais jamais fait ça. Il marchait lentement et était féroce à l’intérieur. Quand je regarde un script, 99 fois sur 100 je sais tout de suite quoi faire avec. Cette fois là, je n’en avais aucune idée, donc trois jours avant le début du tournage, j’appelle mon manager et je lui dit : ‘sors-moi de là, je vais gâcher ce film !’ Il m’a répondu : ‘si tu te sens toujours comme ça demain, je te libère du film, parce que tu pourrais avoir un procès’. Puis un jour je me regarde dans le miroir alors que j’ajustais ma cravate, et j’ai vu une expression sur mon visage qui m’a littéralement terrifié. J’ai reculé d’un pas et je me suis demandé, ‘c’était quoi ça ?’. Puis j’ai dit, ‘Alléluia ! je l’ai trouvé, c’est lui !"

 

Les vrais gangsters l’adorent

J’ai croisé quelques [gangsters] qui venaient me voir en me disant, ‘hey Paulie, on t’adore vraiment. Tu as besoin de quelque chose ?’ Ca fait peur, parce que je n’ai besoin de rien. Je ne consomme pas de drogues, ils n’avaient rien à m’offrir. Tu te demandes comment des gros bonnets du monde obscur peut être charmants comme des grands-pères ou des oncles. Le lendemain, tu lis qu’ils ont tué quatre personnes et tu penses : ‘mon Dieu, comment est-ce possible ?’".

 

De nombreux dialogues étaient improvisés

"J’ai trouvé ça facile et plaisant d’improviser, mais c’est aussi dû à la maitrise de Scorsese, il sait comment diriger sa barque, tu vois ? Il sait comment susciter l’improvisation, surtout quand ça dure 30, 45 minutes, comme il le fait quand il réalise un film. C’est comme ça qu’on répétait. Quand c’est l’heure d’allumer la caméra, tout le monde est prêt, et ça peut être différent à chaque fois. Mais le réalisateur est là, donc tu ne tombes pas de la montagne pendant que tu grimpes tout en haut."

 

Ray Liotta ne savait pas qu’il allait se prendre une baffe

C’est juste arrive. J’avais l’impression qu’il ne m’écoutait pas, donc je l’ai gifflé. J’ai dit, ‘tu m’entends ? tu m’écoutes ?’ et il continuait à regarder à côté. Bang ! Je lui en ai collé une, parce que mon personnage l’aurait fait. S’il pense qu’il a tort, il le tue direct. Ce sont des gens très dangereux. Je crois qu’une fois que tu as trouvé ton personnage, il fait les choses pour toi. Tu sais, je me suis excusé auprès de lui après ça, et il m’a répondu : ‘non, Paul, c’était génial !’".