Toutes les critiques de Bon à tirer (B.A.T)

Les critiques de Première

  1. Première
    par Julien Welter

    Entre peinture du pathétique et chronique du pire, Bon à tirer est une claque infligée à la comédie américaine aujourd'hui engluée dans le système Apatow. Alors que tout le monde ne jure plus que par la recette star geek + improvisations + torrent d'argot, Peter et Bobby travaillent le b.a-ba des personnages bien dessinés et parfaitement campés.

Les critiques de la Presse

  1. Technik'art
    par Benjamin Rozovas

    Rapide, pertinent, trèèès drôle, Bon à tirer inaugure pour les Farrelly l'étape d'après, celle de la maîtrise tranquille. Putain que c'est bon.

  2. Nouvel Obs
    par Olivier Bonnard

    ersonnages grossièrement dessinés, réalisation paresseuse : on est loin des sommets de « Mary à tout prix » ou « Deux en un ». Faux éloge du mariage, le film vaut pour l’(auto)portrait qu’il brosse de l’homme d’aujourd’hui : largué, frustré, émasculé. Homme-enfant, otage d’une société à la fois pornographique et puritaine. A la vérité, il n’y a pas de quoi rire.

  3. Télé 7 jours
    par Philippe Ross

    Avec, en roue libre, le duo de choc Owen Wilson,- Jason Sudeikis, voilà une franche partie de rigolade bonne à déguster...sans modération.

  4. Le Parisien
    par Marie Sauvion

    Souvent hilarant quand on y retrouve la patte des Farrelly, le film s’essouffle dans son dernier tiers, soudain moralisateur et gnangnan.

  5. Le Monde
    par Jean-François Rauger

    C'est effectivement très drôle (…) Ce serait sans compter la profonde ambiguïté d’un film qui effleure plus d'une fois une trivialité sombre, s'approche des abysses fantasmatiques prêtés à l'homme ordinaire d'aujourd'hui et laisse, in fine, ses protagonistes dans le même enfer qu'au début du récit.

  6. Le Figaro
    par Emmanuele Frois

    Quelques gags font mouche, mais l'ensemble reste plutôt puéril.

  7. Paris Match
    par Alain Spira

    Derrière le délire misogyno-scato-phallo-porno, pointe le désarroi du quadra castré comme un chat de compagnie par la domesticité conjugale. (...) Dommage que les Farrelly renient leur provoc en nous infligeant un dénouement conforme à la pondibuderie hypocrite made in USA.

  8. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    Plus potaches que jamais, les frères Farrelly délivrent le Very bad trip des quadragénaires. Osé et drôle, on rit volontiers et, chose rare, jusqu’au bout.

  9. Les Inrocks
    par Jacky Goldberg

    Ça ne prend pas. Pauvreté extrême des personnages secondaires et féminins, nullité à une ou deux exceptions près, des gags et morale puritaine sont la triste moisson de ce Farrelly movie qu’on aimerait rapidement oublier. Quand la grâce disparaît de la comédie, ne reste hélas plus qu’une comédie grasse.

  10. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Hormis quelques scènes étonnantes, (...) Ce film souffre d'un scénario d'une rare platitude et d'une absence de rythme.