Chaque Jour que Dieu Fait

Sérieux et cultivé, Guido aime Antonia, artiste au tempérament volcanique. Soumis à la pression sociale (ils ont dépassé la trentaine, leurs proches pouponnent), ils se sentent
« obligés » d’avoir un enfant, mais n’y parviennent pas. Autour du délicat problème de la stérilité et de ses fastidieux protocoles médicaux, Paolo Virzì livre une romcom un brin paresseuse qui joue un peu trop sur les oppositions de caractères. Luca Marinelli et la chanteuse sicilienne Thony forment néanmoins un couple attachant

Cette comédie repose sur la tendresse de son duo d'amants dans la tempête, repensant le happy end avec intelligence.

Une comédie guillerette sur l’amour et l’infertilité, que l’on retient surtout pour la prestation chaste de Luca Marinelli.

Un parcours du combattant qui alterne habilement la comédie italienne et ses loufoqueries, la comédie romantique avec cette enivrante et pourtant réaliste histoire d’amour, et la comédie douce-amère avec ses moments plus graves ou plus mélancoliques. Un mix suffisamment original pour vous donner envie de trouver un jour dans votre agenda ciné afin d’aller voir Chaque jour que Dieu fait.

Si l'ensemble se révèle donc assez inégal, la complicité évidente entre Luca Marinelli et Federica Caiozzo porte en revanche le film de bout en bout. Atypique et charmant, le couple d'amants à l'entente fédératrice convainc malgré la profusion de bons sentiments et sort Chaque jour que Dieu fait de sa mauvaise passe dans un final bienveillant.

Alliant au sujet très actuel de la difficulté à concevoir une grande fantaisie dans les caractères et dans les situations, Paolo Virzi propose un film original et émouvant.

Sur une trame en hommage à la comédie italienne, le film ausculte la société transalpine avec un savoureux trait cocasse, une lucidité parfois amère et un goût assumé pour l’excès sans jamais verser dans la caricature. C’est parfois insuffisant pour pallier les flottements du scénario. Mais le charme pétillant des acteurs porte le film.

Paolo Virzì brosse un tendre et cruel portrait de couple en forme de métaphore de son pays, avec deux interprètes formidables. Attachant.

On rit de bon cœur avec cette comédie délurée, dans l'air du temps. On aurait cependant préféré un ton plus original et une conclusion moins convenue.

D'habitude mieux inspiré, Paolo Virzine retrouve pas (...) la force narrative et le sens de la satire sociale qui caractérisaient ses précédents films (...)

Leur parcours du combattant, du spermogramme à la fécondation in vitro, est traité sous l’angle de la comédie même quand ça fait mal.