Toutes les critiques de Demi-Soeur

Les critiques de la Presse

  1. Télé 7 jours
    par Viviane PESCHEUX

    (...) Josiane Balasko se donne à fond. Son personnage finit par crisper plus qu’il ne touche ou amuse. Au détriment du duo avec son vieux complice, Michel Blanc.

  2. Toutlecine.com
    par Laure Croiset

    À la base de ce long-métrage, il y a avant tout le désir d'une comédienne de prendre possession d'un rôle, de se métamorphoser, de prêter corps à un personnage différent, souvent marginal pour lui redonner un peu de dignité et de visibilité au regard d'un monde bien souvent hostile. L'intention est plus que louable, elle est généreuse, comme l'est sa réalisatrice qui porte un regard infiniment tendre et humain sur une société de plus en plus cynique. Le plaisir du jeu est là, évident, palpable, un peu enfantin, comme celui de donner la réplique à son complice de toujours Michel Blanc qui donne du cœur à l'ouvrage.

    Mais là où le bât blesse, c'est dans l'exécution de ces intentions. On regrettera ce scénario qui tire en longueur, l'invention de nombreux artifices pour dissimuler les faiblesses d'une narration simpliste et l'absence quasi constante d'un vrai angle de mise en scène pour que le plaisir soit total et non coupable. D'autant que Josiane Balasko nous avait habitués à un regard plus mordant sur le monde d'aujourd'hui. On se souvient notamment de ses grinçants Gazon maudit et Cliente qui surfaient davantage dans l'ère du temps que ce long-métrage que l'on envisagera comme une petite parenthèse dans la filmographie de sa réalisatrice. Ici, nous avons affaire à un curieux mélange de Jean Becker et d' Isabelle Mergault. Pas franchement déplaisant, mais loin d'être suffisant.

  3. Le JDD
    par Jean-Pierre Lacomme

    Demi-Soeur confirme l’adage selon lequel les bons sentiments ne font pas forcément les bons films. Scénario poussiéreux, gags inaboutis, comédiens en roue libre, la dernière réalisation de Josiane Balasko fait eau de toutes parts.

  4. Metro
    par Marilyne Letertre

    Dès la première scène, le malaise s'installe et jamais ne s'atténue. En cause : des clichés à la pelle, une interprétation outrancière et des kilotonnes de guimauves.

  5. Version Femina
    par La rédaction de Version Fémina

    (...) l’actrice-réalisatrice enchaîne les séquences qui, à vouloir forcer l’empathie, déclenchent toujours plus de gêne et d’embarras. En découle une émotion trop attendue et fabriquée, mue par un discours d’une naïveté qui frôle le ridicule. S