Dracula

Épouvantablement laid et mal écrit, ce Dracula revisité par Dario Argento fait peur mais pour de mauvaises raisons. Vade retro.

Savoureux et sensuel, ce "Dracula" louche du côté des classique des années 60 produits par la Hammer.

La réputation d’Argento d’être le maestro de l’horreur n’est pas mise en valeur dans ce film mollasson.

Un grand manque d’imagination et de suspense, ce film est uniquement dédié aux plus adeptes du réalisateur Argento.

Lorsque les insectes représentent le détail le plus marquant du film, il serait peut être temps pour le réalisateur de se retirer.

Argento nous livre une version nanarde au possible mais 100% assumée du mythique vampire. Tout ceci manque cependant de mordant.

Cet ahurissant nanar qui n'est pas sans évoquer les derniers Fulci dans la désinvolture du geste, confirme une inspiration déclinante. On saluera toutefois les efforts méritoires du casting, revenu de tout, à commencer par l'immense Rutger Hauer, spectacle à lui-seul (...)

Si, techniquement comme artistiquement, le rendez-vous est absolument manqué, jeter Dario Argento aux loups serait exagéré. Au moins le réalisateur semble-t-il encore entretenir le feu qui resplendissait en lui il y a... trente ans de cela. Là où il nous a donné un brasier, ne survivent aujourd’hui que quelques braises. Mais qu’on ne compte pas sur nous les éteindre d’un coup de botte négligent.

Adaptation au ketchup du livre de Bram Stoker : décor en toc, acteurs raides comme la mort, coincés entre second degré et série Z. Dario Argento, le génial créateur de « Suspiria » ou des « Frissons de l'angoisse », accuse une sérieuse baisse de forme.

Dario Argento fut l’un des réalisateur les plus novateurs et appréciés des années 70, en réinventant les codes du fantastique. Etonnant de le voir revenir sur un mythe aussi éculé que Dracula, dont les apparitions ne cessent de hanter les écrans, alors le réalisateur est, lui, en perte de vitesse depuis des lustres. Plutôt que lui apporter du sang neuf, il rend hommage à un style suranné.

Plutôt hommage convenu à la Hammer que réanimation du Giallo, ce "Dracula" manque cruellement de chair !

Un tas de scènes hideuses et titubantes de paresse, un aveu de cynisme d’autant plus navrant que le film fut présenté à Cannes en hommage pathétique à l’ensemble de la carrière du cinéaste.

Le film d’Argento est une blague, ce film est tellement ridicule qu’on le porte en dérision du début à la fin.

Cela fait plus de dix ans que Dario Argento sonde les profondeurs de la nullité. Il creuse encore…

Musique de train fantôme, décors kitsch, effets spéciaux bricolés, ce nanar flamboyant ne recule devant aucune outrance mais va au bout de son parti pris en déversant des litres d’hémoglobine.

Une nouvelle tentative manquée du maitre du Giallo de retrouver sa veine passée. Plus embarrassant qu'autre chose.

Pour cette énième adaptation du grand classique littéraire de Bram Stoker, le maître de l'horreur italien s'empêtre dans un conte fade et ennuyeux. La 3D n'a guère d'autre fonction que celle d'un argument marketing.