Toutes les critiques de Perfect Sense

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Entre fresque apocalyptique et drame sentimental intimiste, Perfect sense est un drôle d’hybride qui séduit avant de s’essouffler, faute de pouvoir gérer ses propres ambitions. Le scénario emprunte à Blindness l’idée d’un virus qui frappe brusquement, sauf qu’il touche non pas un mais cinq sens successivement. La jolie idée, c’est de montrer le point de vue d’un couple d’amants que la privation sensorielle rapproche, alors qu’en temps normal ils se seraient séparés très vite.
    Sur cette lancée, le film traite son sujet sur un mode hédoniste encouragé par le métier de McGregor (il joue un restaurateur). Les deux interprètes principaux savent qu’ils ne sont pas vilains à regarder et ne se privent pas de le montrer. Hélas, leurs personnages sont peu développés, et les rebondissements schématiques et prévisibles diluent copieusement une idée d’autant plus décevante qu’elle était prometteuse.

Les critiques de la Presse

  1. A nous Paris
    par Fabien Menguy

    Un histoire d'amour au cadre fantastique, original et exaltant, qui donne à ce film un goût incroyable. Servi en outre par une réalisation très léchée qui exacerbe tous ces sens qui font peu à peu défaut aux protagonistes, Perfect Sens envoûte d'une manière insensée.

  2. A voir à lire
    par Sébastien Schreurs

    Par le biais d’une passion sensuelle transcendée, MacKenzie plonge au cœur de l’intime, dans un monde dévasté et en perte de sens graduelle, pour donner une résonance universelle au désir amoureux. L’alchimie entre Ewan McGregor et Eva Green irradie l’écran d’une énergie jouissive et contagieuse...

  3. StudioCiné Live
    par Christophe Chadefaud

    On regrettera une mise en scène parfois inutilement chichiteuse et jamais aussi efficace que dans l'absence d'effet : lorsqu'elle s'efface devant le charisme et l'alchimie sensuelle qui unit ses deux interprètes principaux. Eva Green et Ewan McGregor

  4. Le Monde
    par Noémie Luciani

    (...) "Perfect Sense" est touché par la grâce, et l'on n'hésitera pas plus de quelques scènes à se dire que l'on a sous les yeux l'un des plus jolis films d'amour que les dernières années nous aient donnés à voir.

  5. Elle
    par Françoise Delbecq

    Si les moments de tristesse ou de colère qui saisissent les personnages avant chaque perte de sens sont émouvants, on frise le ridicule avec les scènes de Grand-Guignol : poissons dévorés crus aux étalages, idem pour les bouquets de fleurs.

  6. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    David McKenzie signe un film de fin du monde où il montre comment la société est gagnée par la panique et le chaos. La caméra sonde les visages, les étreintes, la colère. Un point de vue singuliers, métaphorique et nihiliste, qui a tapé dans l'oeil de Lars Von Trier, ici, producteur.

  7. Be
    par Mathilde Lorit

    entre comédie romantique et film catastrophe, David McKenzie ne choisit jamais son camps. Du coup on a du mal à vibrer pour l'histoire d'amour qui unité les personnages.

  8. CinémaTeaser
    par Aurélien Allin

    Une romance sur fond d'Apocalypse surtout portée par son duo star, qui fait oublier un récit un poil ampoulé.

  9. Le Parisien
    par Hubert Lizé

    Tourné à Glasgow dans une atmosphère urbaine apocalyptique, "Perfect Sense" explore une passion romantique entre un cuisinier et une biologiste. Une épidémie virale frappe les populations, qui perdent progressivement leurs cinq sens.

  10. L'Express
    par Eric Libiot

    Un mélange des genres, romantisme d'un côté, suspense flippant de l'autre, que le réalisateur parvient à faire fonctionner jusqu'au bout. (...) Ewan McGregor et, surtout, Eva Green, qui, pour une fois, a un vrai personnage à défendre, portent haut les couleurs d'un film étrange et finalement séduisant.

  11. Nouvel Obs
    par Lucie Calet

    Si on salue l'indéniable poésie non dénuée d'humour de " Perfect Sense ", en revanche on regrette, entre autres, la prétention de ses voix off.

  12. Télérama
    par Cécile Mury

    A côté de ce fléau terriblement mystérieux et poétique, le récent "Contagion" (...) ressemblerait presque à un documentaire rassurant sur le rhume des foins. (...) On est d'autant plus déçu lorsque le film, par ailleurs plutôt intimiste, joue maladroitement au grand spectacle.

  13. Le Figaro
    par Emmanuele Frois

    Ewan McGregor et Eva Green tentent de sauver cette entreprise qui, malgré de bonnes idées, manque de rythme et de suspense.

  14. Mad Movies
    par Cédric Delelée

    Une modeste série B [...] Pamphlet auteurisant à l'émotion fabriquée.

  15. Les Inrocks
    par Romain Blondeau

    Encore un film sur la fin du monde, "Perfect Sense" choisit une voie antispectaculaire, sans tremblements collectifs ni effets numériques. (...) Les deux acteurs sont très beaux mais ne peuvent rien contre un scénario d'une rare vacuité.

  16. Chronic'art
    par Yann François

    Perfect sense se contente de vendre la fin des temps comme s'il faisait la réclame d'une assurance vie. Aucune raison de s'inquiéter pour MacEnzie, cela dit : rejoignant celle d'un Danny Boyle, l'ambition de ce petit pensum sentimental devrait probablement ouvrir à sa carrière les portes d'un similaire succès.