Conséquence des nouveaux deals signés avec les syndicats, pour sortir l'industrie de la paralysie.
Le mouvement social qui a chamboulé l'industrie du petit et du grand écran ces derniers mois pourrait avoir des conséquences bien concrètes pour les abonnés du monde entier. Le très sérieux Wall Street Journal rapporte que, dans la foulée de la grève et du nouveau deal signé avec le syndicat des scénaristes, Netflix envisage de faire grimper les prix de ses forfaits sans pub.
Le service de streaming « discute » en interne d’une hausse sur « plusieurs marchés dans le monde » et augmentera probablement d’abord ses abonnements aux États-Unis et au Canada, selon une source citée par le Wall Street Journal. On ne connaît pas encore les nouveaux tarifs possibles, ni la date de mise en vigueur.
On comprend que les contenus coûteront désormais plus chers à produire, puisqu'il va falloir mieux rémunérer les auteurs et les acteurs, dans le cadre de l'accord signé avec les syndicats. Et forcément, ce nouveau coût se répercutera directement sur le consommateur.
En juillet dernier, le directeur financier de Netflix, Spence Neumann, assurait aux investisseurs que le streamer n'avait pas l'intention de réaugmenter ses tarifs avant fin 2024. La société a « largement suspendu » les hausses de prix après avoir commencé à déployer le partage de compte payant. "Cette année, la majeure partie de la croissance de nos revenus provient de la croissance du volume, grâce aux nouveaux abonnements payants. Et cela est largement dû à notre déploiement du partage payant. C'est notre principal accélérateur de revenus cette année", avait-il confié.
La dernière hausse des prix de Netflix remonte au premier semestre 2022.
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