Jerzy Stuhr

Acteur de théâtre, il joue notamment au Teatr Stary de Cracovie sous la direction de metteurs en scène réputés tels Konrad winarski, Jerzy Jarocki ou Andrzej Wajda.Au cinéma, il s'impose au cours des années 70 comme l'un des meilleurs protagonistes du courant « contestataire » qui sape les bases d'un communisme à bout de souffle. On le voit dans De part en part (Na wylot, G. Królikiewicz, 1972), la Peur (Strach, Antoni Krauze, 1975), la Cicatrice (K. Kielowski, 1976), le Meneur de bal (F. Falk, 1978), Acteurs provinciaux (A. Holland, id.), Sans anesthésie (A. Wajda, id.), la Chance (Falk, 1919), le Profane (Kieslowski, id.), 1901 : enfants en grève (F. Bajon, 1980), le Papillon (ma, Tomasz Zygadlo, id.), le Hasard (Kielowski, 1982), la Mère des Rois (J. Zaorski, 1982), Sexmission (J. Machulski, 1983), Obi-Oba (Piotr Szulkin, id.), l'Année du soleil calme (K. Zanussi, 1984), le Train pour Hollywood (Pociag do Hollywood, Radosaw Piwowarski, 1986), Décalogue 10 (Kielowski, 1989), Citoyen P (Obywatel Piszczyk, Andrzej Kotkowski, 1990), Vie pour vie (Zanussi, id.), Trois couleurs : Blanc (Kielowski, 1993). Poursuivant parallèlement une riche carrière théâtrale, il passe à la mise en scène cinémathographique en 1994 (la Liste de mes maîtresses, Spis cudzoonie). Il signe ensuite Histoires d'amour (Historie miosne, 1997), Une semaine dans la vie d'un homme (Tydzie z ycia m¿eczyzny, 1999), le Grand Animal (Due zwierz¿e, 2000).