Toutes les critiques de Stardust, Le Mystère De L'Étoile

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Avec son apparence de blockbuster contemporain mâtiné de sensibilité britannique, Stardust est un hybride inattendu, un conte de fées révisionniste dont le pouvoir de séduction fonctionne sensiblement de la même façon que Princess bride il y a 20 ans. Les enfants se laisseront porter sa narration solide, et les adultes s'amuseront des nombreux clins d'oeil et observations ironiques.

  2. Première
    par Claire Fortier-Durand

    Adapté d’un roman écrit par Neil Gaiman, Stardust, le mystère de l’étoile peut se vanter de faire une entrée fracassante dans le monde magique de la fantasy. A la fois totalement dans la veine et complètement différent du Seigneur des anneaux, du Monde de Narnia et autre Harry Potter, Stardust s’offre un chemin tout tracé vers le panthéon des films à succès. Accompagné de grands noms du cinéma comme Michelle Pfeiffer ou Robert De Niro, épatants, le mystère de l’étoile permet aussi l’éclosion du talent de Charlie Cox et le come-back de Claire Danes, quelque peu perdue de vue. Une histoire merveilleuse et drôle pour tout public, à déguster sans modération.

Les critiques de la Presse

  1. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    (...) le réalisateur britannique Matthew Vaughn coule une espèce de béton fait de confrontations paroxystiques, de mauvais sorts qui zèbrent l'écran, de ciels fuligineux et d'éléments déchaînés. Sous sa patte, tout devient sérieux, sauf les acteurs heureusement. Stardust est sauvé de l'ennui par les vaillants efforts de Claire Danes, qui joue l'étoile déchue en lui imprimant une mauvaise humeur réjouissante, de Michelle Pfeiffer en sorcière qui essaie de lutter contre le temps (et se voit infliger pour sa peine, un maquillage horrifique) et enfin de Robert De Niro.

  2. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    Une friandise visuellement séduisante, tonique et originale, à dévorer dès l'âge de raison.

  3. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    Le cinéaste a imaginé un univers visuel à la fois merveilleux et terre à terre. (...) Hormis le numéro délirant de Robert De Niro en corsaire gay, la vraie curiosité de Stardust, c'est Michelle Pfeiffer.

  4. Télérama
    par Cécile Mury

    Par chance, un peu d'humour absurde et quelques vraies « étoiles » (Michelle Pfeiffer dans un numéro délicieusement pervers, et culotté, de sorcière décrépite ou, dans une moindre mesure, Robert De Niro en vieux briscard homo) viennent pimenter ce luxueux pot-pourri d'aventures et de légendes sans grande originalité.

  5. Fluctuat

    Stardust ne restera qu'une belle promesse. On espérait un grand film d'aventure naïf qui nous plongerait dans un univers merveilleux revisitant la fantasy anglo-saxonne, pas une oeuvre plombée par la faiblesse de ses enjeux narratifs et un ton décalé à la Princess Bride en moins bien.
    - Exprimez-vous sur le forum cinémaChez nous et pour beaucoup de spectateurs, Stardust semblera sortir de nulle part. Alors que pour nos amis anglo-saxons, c'est un véritable best-seller que Matthew Vaughn (Layer Cake) a porté à l'écran. Un petit monument de la littérature fantasy contemporaine, signé Neil Gaiman pour le texte et Charles Vess (connu aussi pour ses comics) pour les illustrations. Autant dire que l'adaptation était attendue, mais que chez nous, sinon pour les amateurs du genre, on accueille le film avec une autre curiosité qui nous évitera au moins l'épreuve de la comparaison. Ce qui permet de juger Stardust librement, en tant que film. Et qu'en est-il ? Dès les premières images, on sent, sans connaître une ligne du roman, que quelque chose précède au film. Non pas qu'un passé qu'il faudrait connaître n'est pas raconté car tout est très clair du début à la fin. C'est plutôt la construction du récit, son introduction et son évolution, qui quoique conventionnelle et lisible, repose sur une trop grande conscience pré-établie des enjeux narratifs et des personnages. On ne se perd jamais, d'autant que l'ensemble est peu complexe, mais Vaughn peine à imposer son univers pour ceux qui n'en seraient pas familiers.En fait les problèmes de Stardust sont multiples. D'abord, en empruntant son imaginaire aux classiques de la fantasy, il se cantonne à un univers bourré de références qu'il ne renouvelle que très peu. C'était sans doute le cas du livre, il n'y a donc pas de raison que ça ne soit pas celui du film, certes. Mais après des années de revival magie et sorcier avec Harry Potter, et après l'adaptation du Le Seigneur des Anneaux, la fantasy au cinéma a placé la barre très haute, quoiqu'on pense des films en question. Il fallait donc à Stardust quelque chose de plus, au-delà d'être une adaptation d'un succès en librairie. Sauf que l'histoire de ce jeune candide (Charlie Cox) qui en partant chercher un morceau d'étoile pour sa belle pénètre dans un royaume magique où il rencontre l'amour et finit sacré roi, elle est bien jolie, pleine d'un esprit d'aventure qui revisite les contes de fées avec une naïveté pas désagréable, mais il lui manque l'étoffe du romanesque, un souffle épique original. Vaughn peut bien déployer des efforts avec ses effets spéciaux pour faire voler un bateau avec robert De Niro en capitaine de vaisseau, ou donner des pouvoirs à Michelle Pfeiffer, transformée en sorcière, ça n'impressionne pas. D'autant que l'intrigue en forme de course poursuite avance lentement (c'est long) et sans se renouveler réellement.Autre détail, le héros de Stardust. Personnage lisse et pur au début, il vit son aventure comme une quête initiatique qui le fait grandir. Mais, choix de Charlie Cox ou pas, il est aussi insignifiant à la fin qu'au début. Normal, chaque personnage est unilatéral, c'est presque une convention du genre. Soit, mais lorsque les personnages sont menés par l'action et que l'action est inintéressante parce que la trajectoire des personnages est nulle, on a comme un problème insoluble. On peut penser que l'acteur est mal choisi, mais c'est encore pire pour les autres : Claire Danes est horrible, pénible, laide, la transformer en étoile (humaine) symbole d'amour et pureté est franchement pas crédible ; De Niro en pirate travelo, on pousse un soupir ; et Pfeiffer en sorcière hystérique, elle avait déjà fait le coup, on est en terrain connu. On a donc du mal à tenir quelque chose. Même le seul truc que le film peut avoir pour se distinguer, un certain humour au second degré (par ailleurs assez neuneu), Rob Reiner l'avait inventé vingt ans plus tôt avec Princess Bride, qui était plus inspiré et réussissait surtout à mélanger le conte et la comédie, sans le moindre effet visuel, la seule chose qui singularise Stardust, car on peut reconnaître que c'est plutôt joli. Mais soyons clair, ce qui nous gêne dans Stardust, ce n'est pas sa superficialité ou pas tant qu'il pille les classiques, c'est qu'il échoue justement dans cette logique, à devenir un pur cinéma-BD jouant sur le déploiement de son univers et des archétypes. Il y a encore les traces d'un beau cinéma naïf qui l'éloigne des produits calibrés du genre, notamment par son ton, mais pour l'essentiel, la promesse d'une aventure incroyable et excitante dans un monde fabuleux, on passe plutôt à côté. Stardust, le mystère de l'étoile
    De Matthew Vaughn
    Avec Robert De Niro, Charlie Cox, Claire Danes, Michelle Pfeiffer
    Sortie en salles le 24 octobre 2007Illus. © Paramount Pictures France
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